Avoir un enfant en Espagne

 

 

Il n’est pas rare qu’une expatriation longue entraîne des bouleversements dans la structure familiale. L’arrivée d’un enfant pouvant inquiéter les futurs parents confrontés à un système médical autre, voici des indications sur l’accompagnement proposé en Espagne.

 

 

 

Grossesse et accouchement

N’ayez crainte si vous êtes enceinte en Espagne ! Votre suivi de grossesse, bien que pouvant varier d’une région ou d’un hôpital à l’autre, sera sensiblement le même qu’en France. Vous aurez régulièrement des consultations avec la sage-femme (comadrona) ainsi qu’un rendez-vous avec le gynécologue obstétricien vers le 4e-5e mois. Cela, dans le cadre du système de santé public : l’accompagnement de la grossesse de même que l’accouchement étant alors complètement pris en charge par la Sécurité sociale espagnole.

Si vous optez pour le secteur privé, vous pourrez choisir votre gynécologue, passer des échographies tous les mois et bénéficier d’une chambre individuelle au moment de l’accouchement. En contrepartie, vous devrez vous acquitter d’une facture assez élevée, sauf si votre mutuelle en prend une partie à sa charge.

Le séjour à la maternité n’excède souvent pas les 48 heures lorsque l’accouchement se déroule sans problème. Il peut être prolongé en cas de césarienne, par exemple, laquelle est systématiquement pratiquée quand il y a présentation par le siège.

 

Déclaration de naissance

Elle s’effectue dans les 8 jours au Registro civil du lieu de naissance ou du domicile des parents. Si les parents ne sont pas mariés, et en l’absence de reconnaissance de paternité (voir p. 00), ils devront tous deux se déplacer pour déclarer l’enfant.

 

— Procréation médicalement assistée (PMA) — 

Grâce à une législation souple en la matière et un service médical de qualité, le territoire espagnol s’est couvert en quelques décennies d’établissements – privés pour la plupart – qui pratiquent, pour des prix allant de 4 000 à 9 000 €, la fécondation in vitro (FIV). Cette technologie de pointe, consistant à obtenir un embryon en faisant se rencontrer ovocytes (ovules) et spermatozoïdes dans un milieu de culture similaire à celui de la femme, attire une forte clientèle étrangère – notamment française – qui ne rencontre ici aucune restriction liée à l’âge ou à l’orientation sexuelle. De surcroît, les délais sont plus courts : le don d’ovocytes est en effet plus fréquent et anonyme, les donneuses bénéficiant d’une « compensation financière » avoisinant les 1 000 €.

 

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