Créer sa société au Brésil

Pays incontournable pour les entreprises étrangères, l’émergence d’une classe moyenne de millions de consommateurs à l’échelle d’un État-continent attire les entrepreneurs de toutes tailles.
Toute personne désireuse d’entreprendre au Brésil se heurte à « l’épreuve » administrative. Le pays est connu pour son système bureaucratique assez lourd : il faut donc procéder par étapes et s’armer de patience. Il est indispensable de faire traduire tous les documents nécessaires aux démarches, non rédigés en portugais, par un traducteur inscrit au Juntacomercial, le Registre du commerce du Brésil.
Consultez la Représentation syndicale du commerce des biens, des services et du tourisme ainsi que la Confédération nationale de l’industrie.
Les deux statuts les plus courants sont la société à responsabilité limitée (Limitada) et la société anonyme.
La Limitada
La Limitada est adaptée aux affaires de petite taille. Elle nécessite au moins 2 associés ; si l’un des deux est non résident, il devra être représenté légalement au Brésil. Étant investisseur étranger et responsable non résident, il lui faudra obtenir 2 visas : celui d’investissement physique et celui d’investissement juridique. Ce type de SARL ne nécessite aucun montant minimum (la responsabilité des associés est limitée à leur apport) et ne connaît aucune restriction quant à l’origine du capital social, sauf pour certains secteurs comme la sécurité ou le pétrole.
Pour concrétiser vos projets de création ou d’investissement, rendez-vous sur le site de l’Agence nationale d’appui aux PME et le Portail de l’autoentrepreneur.
La société anonyme
Elle a pour principal avantage de permettre à l’entreprise d’être cotée en Bourse, et s’adresse de ce fait aux affaires de taille plus importante.