Créer sa société au Japon

Le pays du Soleil-Levant présente tous les attraits d’une économie développée pour les investisseurs, à condition de bien connaître l’environnement des affaires.

 

Beaucoup de créateurs d’entreprise désirent se lancer en Asie, notamment au Japon qui, par ses relations culturelles privilégiées avec la France, peut faciliter une telle ambition. Les secteurs visés par les étrangers sont ceux des cosmétiques, de la finance, de l’alimentation, des nouvelles technologies ou encore de la mode.

 

 

En dehors de l’import-export de jeux vidéo, matériel hi-fi, vidéo, mangas, produits alimentaires, objets d’art, produits de la mode, les entreprises de petite taille se développent également dans la restauration, l’enseignement des langues et le consulting.

Deux formes juridiques s’offrent aux créateurs d’entreprise :

  • La société par actions (Kabushiki Kaisha) est adaptée aux activités qui instaurent des relations avec des entreprises japonaises. Elle permet de bénéficier d’une plus grande confiance de la part des clients japonais.
  • La société d’apports (Gôdô Kaisha), en place depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur les sociétés, permet aux entrepreneurs, si la nature de leurs activités et la relation avec les clients s’y prêtent, de bénéficier de frais de création plus faibles et de formalités plus simples que la Kabushiki Kaisha.

La création doit être le fruit d’un projet solidement construit pour qu’il soit validé par les autorités et que le chef d’entreprise obtienne un certificat d’éligibilité pour le statut de résidence (investor/business manager) nécessaire à l’implantation d’une activité.

Ainsi, le projet et la structure de la société doivent être décrits en détail et tenir compte des conditions de fonds et d’effectif minimum requises. Certaines activités comme la restauration, l’importation ou la vente de boissons alcoolisées nécessitent une licence ou une autorisation.

Quelle que soit la société créée, il est fortement recommandé de connaître à la fois la langue et la culture japonaise, et éventuellement d’avoir une expérience de la création et de la gestion d’entreprise dans son pays d’origine.

Il faut également procéder aux formalités de la création même de l’entreprise : statuts, fabrication du sceau de la société, versement du capital à la banque. Les organismes suivants proposent des consultations en anglais et en français d’une aide précieuse au démarrage :

Conseil juridique

MIPRO (Manufactured Imports and Investment Promotion Organization)

Tokyo Business Entry Point

 

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