Fréquenter les belges

Semblables mais différents, Français et Belges ont des relations de type « je t’aime moi non plus ».

On se taquine, on se critique, mais :

  • pour le 14-Juillet, le Manneken-Pis, la plus célèbre statue de Bruxelles, se couvre du drapeau bleu-blanc-rouge pour célébrer la fête nationale française ;
  • outre-Quiévrain, à l’occasion du quart de final de l’Euro de football, le hashtag « #adopte un belge » a couru sur les réseaux sociaux, invitant les Lillois à héberger les supporteurs belges venus en masse…

Aux Français, les Belges reprochent principalement :

  • leur complexe de supériorité ;
  • d’être de beaux parleurs ;
  • d’être ignares en langues.

 

— Bon à savoir —

Hormis en Wallonie, l’anglais est la langue la plus employée en présence d’étrangers.

Le flamand n’est pas un dialecte, ni une langue régionale comme peuvent l’être le breton ou le corse ; c’est une langue officielle, et celle qui en Belgique a le plus grand nombre de locuteurs !

 

— Histoires belges —

Si les Français adorent se moquer des Belges, ces derniers ne sont pas en reste. Vous n’y échapperez donc pas :

« Un trilingue, c’est quelqu’un qui parle 3 langues. Un bilingue, c’est quelqu’un qui en parle 2. Et comment appelle-t-on quelqu’un qui ne parle qu’une langue ? un Français ! »

« Comment gagner beaucoup d’argent ? En achetant un Français pour ce qu’il vaut et en le revendant ce qu’il pense valoir. »

 

Difficile de ne pas le voir

Ça saute immédiatement aux yeux ! Dans un pays où le ciel est souvent bas, le jaune se remarque partout : les trams, les croquettes, la bière, les frites, et la mayonnaise, élément incontournable de tout sandwich. Sans oublier la lumière sur les autoroutes ! Les clichés de Thomas Pesquet depuis la Station spatiale internationale sont à cet égard impressionnants : l’éclairage y est tel que le réseau autoroutier belge, l’un des plus denses d’Europe, est aussi l’un des lieux les plus visibles depuis l’espace.

Autre source d’étonnement : les sacs-poubelles posés à même le trottoir… La raison en est simple : éviter que ne soient jetés dans un bac mis dans la rue des déchets inadaptés à la bonne poubelle. Ici, le tri est drastique !

 

Une « institution » pour de bons moments

La baraque à frites fait partie du paysage. La Belgique en recense pas moins de 5 000 pour 589 communes. Autant dire une dans chaque quartier, sachant que 96 % de la population consomme des frites au moins une fois par mois.

Ces friteries, frituur et autres fritkot, dont les plus anciennes remontent au XIXe siècle, sont le plus souvent des petites entreprises familiales, ouvertes jour et nuit, parfois ambulantes. L’une d’elles, « À la ville d’Anvers », créée en 1867 à Bruxelles – et non à Anvers comme son nom le laisserait supposer –, a fait fortune en s’exportant en France. Une chaîne de restaurants connus pour ses moules-frites, ça vous dit quelque chose ?

 

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