La culture des affaires en Belgique

Négociateurs adroits et compréhensifs, respectueux vis-à-vis de leurs interlocuteurs, les Belges ont des habitudes culturelles qu’il convient de ne pas heurter. Faillir à ces quelques principes pourrait vous coûter l’avancement d’un projet ou l’échec d’un contrat.

 

Lieu de travail

On se salue par une poignée de main chaleureuse, accompagnée d’un « bonjour ».

Lorsqu’on ne se connaît pas, un thème de conversation (qualité de la nourriture ou de la bière, football, bandes dessinées) permet de briser la glace.

Lors d’une réunion, on évite de couper son interlocuteur, on l’écoute tranquillement. Il n’est pas rare que chaque participant s’exprime dans sa propre langue : l’anglais, supposé connu de tous, est utilisé pour les documents écrits et projetés (PowerPoint).

 

Rencontre d’affaires

Il est courant de ne prendre rendez-vous que quelques jours à l’avance. Mais une fois la date et l’heure arrêtées, il n’est plus utile de les confirmer : c’est entériné !

Au long déjeuner (pratique française), les Belges préfèrent les rencontres d’affaires vers 10 heures, quitte à ce que, en cas de pourparlers fructueux, un repas s’ensuive, qui viendra conforter la confiance qui s’est établie, très importante pour eux.

Tout nouvel arrivant commence par faire un tour de table en serrant la main à tous les participants : s’il s’agit d’un homme, il doit la lui serrer fermement ; si c’est une femme, il attend qu’elle lui tende la sienne qu’il serre ensuite légèrement.

Il se peut que la rencontre s’effectue non pas de visu avec tous les participants, mais aussi via Internet, compte tenu de la prédominance des activités internationales sur la scène belge.

Il importe dans ce type de rencontre d’être concret, précis dans ses promesses et de ne pas s’engager à la légère. La conclusion doit être ferme (le protocole d’entente pourra venir ultérieurement).

 

Négociations

Question importations et exportations, les Belges ont acquis une longue expérience et une réputation d’habileté et de flexibilité lors des transactions. En la matière, il y a peu de différences entre les diverses communautés : peut-être les Flamands sont-ils un peu plus directs, les Wallons plus ronds dans les relations et les gens d’affaires de Bruxelles plus formels… Mais tous, quels qu’ils soient, s’accordent à dire qu’il faut du temps pour mener à bien une négociation. N’escomptez donc pas sur votre vol à prendre de toute urgence pour faire accélérer les choses…

 

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