La langue au Canada

Facteur numéro un d’intégration, la langue ne devrait vous poser aucun problème au Canada. Le pays compte en effet deux langues officielles : l’anglais et le français.

Outre le Québec, province regroupant 90 % des locuteurs francophones du Canada et où il est l’unique langue officielle, le français est parlé en Ontario, au Manitoba, au Nouveau-Brunswick, même s’il y prend des accents et des tournures spécifiques auxquels vous devrez vous adapter.

Quant à l’anglais, il est pratiqué par environ 75 % de la population, soit les 9 autres provinces (dont le Nouveau-Brunswick) ainsi que les territoires du Nord (Yukon, Nunavut et Territoire-du-Nord-Ouest). Si vous craignez que votre maîtrise de cette langue ne soit pas suffisante, n’hésitez pas, avant le départ, à renforcer vos connaissances, d’autant que le TOEFL, diplôme internationalement reconnu, vous sera souvent demandé si vous souhaitez étudier à l’université. Entre les institutions privées, les cours en ligne et les cours de conversation avec des étudiants ou professeurs du pays qui favorisent les relations et échanges plus personnels, vous avez le choix !

Babbel

British Council

Nos Langues

Etablissement

Settlement

Clic en Ligne

 

Bilinguisme : une volonté affichée

Poussé par le Québec et les différentes communautés francophones du Canada, le gouvernement fédéral s’emploie à maintenir le bilinguisme. Mais pas uniquement franco-anglais ! Selon le recensement de 2011, il existe en effet plus d’une centaine de langues maternelles différentes, conséquence des vagues migratoires successives. Avec plus de 7 millions de personnes nées à l’étranger et environ 1,4 million d’Autochtones, la population canadienne est à 20 % allophone, c’est-à-dire n’ayant ni le français ni l’anglais comme langue natale, les plus fréquemment parlées étant les langues indo-iraniennes, romanes et chinoises.

 

— Spécificités linguistiques —

À la différence du québécois qui puise ses racines dans le français des nobles et des bourgeois parisiens du XVIIIe siècle, l’acadien parlé dans les provinces atlantiques (Île-du-Prince-Édouard, Nouvelle-Écosse, Terre-Neuve-et-Labrador, Nouveau-Brunswick) et certaines régions du Québec (Gaspésie, îles de la Madeleine, Basse-Côte-Nord) serait associé à des langues d’oïl régionales comme l’angevin, le manceau, le tourangeau ou encore le poitevin-saintongeais. Quant au chiac, très populaire chez les jeunes de Moncton, la plus grande ville du Nouveau-Brunswick, c’est une sorte de franglais qui emprunte au français pour la syntaxe et à l’anglais pour le lexique, résultat du mélange des populations anglophones et francophones de cette province officiellement bilingue.

 

 

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour bénéficier d’une expérience utilisateur optimale.

Les paramètres de cookies de ce site Web sont configurés sur "autoriser les cookies" pour vous offrir la meilleure expérience de navigation possible. Si vous continuez à utiliser ce site Web sans modifier vos paramètres de cookies ou si vous cliquez sur "Accepter" ci-dessous, vous consentez à cela.

Fermer