La langue en Belgique

 

Difficile à croire ! Et pourtant, passé la frontière les mots vont sonner différemment à vos oreilles.

Si certains vous semblent familiers, méfiez-vous cependant des faux amis ou des belgicismes qui vous feraient passer, en zone francophone, au mieux pour un demi-doux (imbécile heureux), au pire pour un saisi (crétin) ou un biesse (idiot).

 

 

 

— Un célèbre accent —

Parfaitement reconnaissable, il a fait le bonheur de nombreux humoristes. En réalité, cet accent est typique du bruxellois du Brabant. Sans avoir disparu, on ne l’entend plus guère que dans certains quartiers populaires ou chez des personnes âgées.

 

À français, français et demi !

La langue d’oïl, ça vous parle ? C’est celle dont, historiquement, découle une partie des parlers français et belges d’aujourd’hui. En France, on a tendance à les voir comme des dialectes quand ils se démarquent trop du « français standard ». En Belgique, à l’inverse, on les reconnaît comme langues (notamment le bruxellois, le wallon, le picard) avec des accents spécifiques.

Histoire de vous familiariser avec la vie locale, plongez-vous dans ce petit bain linguistique francophone !

aubette : abribus, kiosque

avoir bon, facile/dur : avoir du plaisir, des facilités/des difficultés…

avoir un œuf à peler avec quelqu’un : avoir un compte à régler

barboter : bavarder

berme : terre-plein central

brûlage de culotte : enterrement de vie de garçon

buser : recaler à un examen

calepin : cartable

camisole : marcel

chienne : frange de cheveux

détournement : déviation routière

essuie de bain : serviette de bain

faire son samedi : faire son ménage

fancy-fair : fête de bienfaisance

GSM : téléphone portable

il fait douf : il fait lourd, chaud

kicker : baby-foot

manneke : gamin

mélanger ses tartines : perdre la tête

mêle-tout : personne indélicate

parlophone : interphone

passer un cigare : passer un savon

quartier : appartement

ramassette : petite pelle

ramicoudé : en mauvais état

renon : résiliation

ruse : problème

seniorie : maison de retraite

tamponne : cuite

tirer son plan : se débrouiller

 

En pays flamand ou germanophone

Maîtriser la langue de la Communauté est un atout majeur d’intégration. Si vous la parlez déjà, tant mieux ! Sinon, mieux vaut prendre avant le départ quelques cours (en ligne, c’est plus souple, par exemple avec fr.babbel.com) pour avoir quelques rudiments. Et s’il est prévu que l’apprentissage du néerlandais ou de l’allemand se fasse sur place, vous pouvez au préalable renforcer vos connaissances en anglais, langue devenue désormais incontournable au sein des entreprises ou dans le cadre des études.

 

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