La scolarisation des enfants au Canada

La logistique à mettre en place peut impressionner, pourtant c’est sur elle que repose l’équilibre familial : vos enfants seront les principaux tenants d’une bonne intégration dans la vie locale.

Grâce à eux, vous échangerez avec d’autres parents à la sortie de l’école, vous impliquerez dans la vie scolaire, participerez aux sorties ou aux activités : autant d’opportunités de créer des liens et de faire connaissance avec votre nouvel entourage. Et si vous optez pour des établissements français internationaux, vous serez introduit rapidement dans le petit monde de la communauté francophone locale.

Pour que la belle histoire ne vire pas au cauchemar, veillez à ce que votre projet d’expatriation ne soit pas asséné de façon brutale à vos enfants. S’ils sont sensibilisés par exemple au choix de leur nouvel établissement, ils ne vivront pas le départ de France comme un drame. D’où l’importance de prospecter et de vous renseigner suffisamment tôt. Des associations de parents d’élèves peuvent vous fournir des pistes, de même que certains organismes spécialisés

Mission Laïque Française (MLF)

L’objectif : la diffusion de la langue et de la culture françaises par le moyen de la scolarisation à l’étranger. Ses établissements sont répartis en deux grands réseaux : les établissements traditionnels et les écoles d’entreprises.

 

— Les établissements français à l’étranger —

494 établissements scolaires, répartis dans 136 pays, accueillant près de 34 000 élèves contribuent au rayonnement du système éducatif français. Certains sont homologués par l’État qui reconnaît l’adoption du programme officiel. Tous sont regroupés en réseaux.

 

Association Nationale des Ecoles Françaises de l’Etranger (ANEFE) 

Regroupe des associations gestionnaires d’écoles françaises à l’étranger. Outre la promotion de ses activités scolaires, elle fournit aides et conseils aux familles d’expatriés. L’ANEFE siège aussi à la Commission nationale des bourses et à diverses instances de concertation.

 

— L’expatriation expliquée aux enfants — 

Les éditions jeunesse Summertime Publishing ont fait de l’expatriation l’une de leurs thématiques principales :

— Pixie déménage, d’Emmanuelle Payot Karpathakis – livre illustré, traduit de l‘anglais, pour les enfants de 3 à 5 ans qui partent à l’étranger.

— Les Vacances de Pixie, d’Emmanuelle Payot Karpathakis – livre illustré, traduit de l‘anglais, pour les enfants de 3 à 5 ans qui vivent le retour au pays et ne le reconnaissent plus.

En anglais

— The Mission Detective. Mike Moving Abroad de Simone T. Coista Erikson et Ana Sera – L’expatriation vue par le jeune Mike. Ainsi qu’aux éd. Third Culture Kid Press

— Sammy’s Next Move, de Helen Maffini – La découverte du monde par un petit escargot.

 

Système scolaire canadien

Sauf à être scolarisé dans un établissement français international, votre enfant intégrera le système du pays. Au Canada, l’éducation ne relève pas d’un ministère fédéral mais des territoires et provinces, chacun ayant son système spécifique. Vous pouvez ainsi dans une province avoir affaire à un ministère de l’Éducation, et dans une autre à un ministère de l’Education primaire et secondaire et à un ministère de l’Education postsecondaire. Sur le terrain, ce sont les conseils scolaires – parfois appelés « districts scolaires » ou « commissions scolaires », qui sont délégués par les gouvernements provinciaux ou territoriaux et chargés de la gestion des écoles. Leurs membres sont élus directement par la population locale. C’est l’un de ces conseils scolaires que vous devez contacter pour inscrire votre enfant dans le primaire ou le secondaire. Si c’est la première fois qu’il intègre une école canadienne, il peut être amené à passer une évaluation au préalable afin de déterminer le niveau qui lui correspond et éventuellement être aidé par des cours supplémentaires (en anglais, notamment).

Tous les enfants ont accès à enseignement gratuit dans les écoles publiques, qui s’étale sur 12 ans. Les écoles privées, affiliées à une religion en particulier pour certaines, sont payantes. Les parents qui le souhaitent peuvent aussi instruire eux-mêmes leurs enfants à la maison.

 

— La maternelle : non obligatoire —

À 5 ans, les enfants peuvent bénéficier d’une année préscolaire. Cette année de maternelle, proposée par les conseils scolaires, n’est pas obligatoire. Néanmoins, 98 % des enfants admissibles y sont inscrits.

 

— Spécificité québécoise —

À l’issue de la scolarité obligatoire, les jeunes Québécois de 17 à 18 ans sont aptes à intégrer le collégial, c’est-à-dire le premier niveau de l’enseignement supérieur. Il s’agit d’une spécificité du Québec : deux années de transition avant l’enseignement universitaire proprement dit, comme une passerelle entre l’adolescence et l’âge adulte. Cet enseignement collégial est également ouvert aux adultes qui reprennent des études. Mais n’ayez crainte si vous souhaitez intégrer l’université après le baccalauréat : en tant que français, vous n’êtes pas concerné par ce système.

 

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