La scolarisation des enfants au Québec

 

La logistique à mettre en place peut impressionner, pourtant c’est sur elle que repose l’équilibre familial : vos enfants seront les principaux tenants d’une bonne intégration dans la vie locale.

 

 

 

Grâce à eux, vous échangerez avec d’autres parents à la sortie de l’école, vous impliquerez dans la vie scolaire, participerez aux sorties ou aux activités : autant d’opportunités de créer des liens et faire connaissance avec votre nouvel entourage. Et si vous optez pour des établissements français internationaux, vous serez introduit rapidement dans le petit monde de la communauté francophone locale.

Pour que la belle histoire ne vire pas au cauchemar, veillez à ce que votre projet d’expatriation ne soit pas asséné de façon brutale à vos enfants. S’ils sont sensibilisés par exemple au choix de leur nouvel établissement, ils ne vivront pas le départ de France comme un drame. D’où l’importance de prospecter et de vous renseigner suffisamment tôt. Des associations de parents d’élèves peuvent vous fournir des pistes, de même que certains organismes spécialisés.

Mission laïque française (MLF)

L’objectif : la diffusion de la langue et de la culture françaises par le moyen de la scolarisation à l’étranger. Ses établissements sont répartis en deux grands réseaux : les établissements traditionnels et les écoles d’entreprises.

 

— Les établissements à l’étranger — 

494 établissements scolaires, répartis dans 136 pays, accueillant près de 34 000 élèves contribuent au rayonnement du système éducatif français. Certains sont homologués par l’État qui reconnaît l’adoption du programme officiel. Tous sont regroupés en réseaux.

 

Association nationale des écoles françaises de l’étranger (ANEFE)

Regroupe des associations gestionnaires d’écoles françaises à l’étranger. Outre la promotion de ses activités scolaires, elle fournit aides et conseils aux familles d’expatriés. L’ANEFE siège aussi à la Commission nationale des bourses et à diverses instances de concertation.

 

Système scolaire québécois

Sauf à être scolarisé dans un établissement français international, votre enfant intégrera le système du pays.

Au Québec, la scolarité est obligatoire de 6 à 16 ans, les élèves ont cours de 8 h à 15 h, du lundi au vendredi.

L’enseignement se décompose en primaire et secondaire, avec des cycles propres à chaque tranche :

  • le primaire (6-11 ans) se subdivise en 3 cycles, de 2 ans chacun – des évaluations du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) ont lieu à la fin de chaque cycle (en 2e, 4e et 6e années) ;
  • le secondaire, lui, comprend 2 cycles, le premier de

2 ans, le second de 3 ans – en 4e année de secondaire, les élèves passent des examens ministériels en mathématiques, sciences et histoire, l’année suivante, en français et anglais.

Les épreuves sont communes à tout le Québec.

Fédération des associations de parents d’élèves des établissements d’enseignement français à l’étranger (FAPÉE)

Regroupe les associations de parents d’élèves dont les enfants suivent un enseignement à distance. Informe, conseille et soutient les adhérents dans leurs démarches auprès des autorités de tutelle.

 

La maternelle : non obligatoire

À  5 ans, les enfants qui le souhaitent peuvent bénéficier d’une année préscolaire. Cette année de maternelle, proposée par les commissions scolaires, n’est pas obligatoire. Néanmoins, 98 % des enfants admissibles y sont inscrits.

 

— CEGEP et collège — 

À l’issue de la scolarité obligatoire, les jeunes de 17 à 18 ans sont aptes à intégrer le collégial, c’est-à-dire le premier niveau de l’enseignement supérieur. Il s’agit d’une spécificité du Québec : deux années de transition avant l’enseignement universitaire proprement dit, comme une passerelle entre l’adolescence et l’âge adulte. Cet enseignement collégial est également ouvert aux adultes qui reprennent des études.

Le CEGEP (collège d’enseignement général et professionnel) est public ; pour les établissements privés, c’est le terme « collège » qui est usité. Le Québec compte ainsi 48 CEGEP (dont 5 anglophones) et 68 collèges.

Tandis que la formation est générale dans l’enseignement secondaire, les programmes d’études proposés dans les CEGEP et collèges amorcent déjà des spécialisations.

C’est le cas des programmes d’études pré-universitaires qui durent 2 ans et ouvrent la voie aux filières universitaires. Pour les programmes d’études techniques, le cursus dure 3 ans et débouche directement sur le marché du travail. Dans tous les cas, l’enseignement collégial est sanctionné par un DEC (diplôme d’études collégiales).

 

— Bourses scolaires — 

L’Agence française pour l’enseignement du français à l’étranger (AEFE) délivre des bourses de la maternelle au lycée. Pour en bénéficier, contactez le service des bourses du consulat de France afin de connaître les modalités et les délais pour le dépôt du dossier. Les demandes sont étudiées par les autorités consulaires et des commissions locales de bourses, avant d’être transmises à l’AEFE qui procède aux attributions définitives. C’est le consulat qui vous informe de l’acceptation ou du rejet de votre demande.

 

Pour prétendre à une bourse, vous devez remplir certaines conditions :

  • votre enfant doit être français et avoir au moins 3 ans ;
  • vous devez résider avec lui à l’étranger et être inscrit au registre des Français établis hors de France :
  • il doit fréquenter un établissement français homologué ;
  • vos ressources ne doivent pas dépasser un certain plafond, réévalué chaque année (vous devez être, le cas échéant, radié de la CAF car les aides ne sont pas cumulables).

S’inscrire dans un CEGEP peut être une préparation à l’autonomie pour un jeune étudiant étranger, avant de franchir le pas pour l’université. L’admission se fait sur dossier, par correspondance ou sur Internet. Une fois votre demande d’admission remplie, retournez tous les documents et le paiement requis au Service régional d’admission (SRA) compétent. Pour la session d’automne (commençant fin août), la demande doit être faite avant le 1er mars ; pour celle d’hiver (débutant en janvier), la date limite est le 1er novembre.

Pour en savoir plus :

Fédération des CEGEP

Services régionaux d’admission (SRA) :

— Service régional d’admission du Montréal métropolitain (SRAM)

— Service régional d’admission au collégial de Québec (SRACQ)

— Service régional de l’admission des cégeps du Saguenay-Lac-Saint-Jean (SRASL)

 

— Passer le Baccalauréat à l’étranger — 

Chaque année de par le monde, environ 40 000 élèves décrochent le baccalauréat international, ou IB : cette appellation est un diplôme spécifique – couvrant un cursus qui va de la maternelle à la fin des études secondaires – et une marque déposée. En 2017, environ 3 500 établissements répartis sur 150 pays, le proposaient. Certains collèges québécois préparent au baccalauréat international, renseignez-vous.

 

— Étudier à distance avec le CNED — 

Vous pouvez, si l’enseignement proposé au Québec ne vous convient pas, ou s’il n’y a pas d’établissement français à proximité, opter pour des cours à distance. Il suffit pour cela d’inscrire votre enfant au CNED – le programme proposé est identique à celui dispensé en France.

Centre national d’enseignement à distance (CNED)

 

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