Le salaire et la fiscalité en Allemagne

Si l’Allemagne a la réputation d’être plus compétitive que la France concernant les salaires, il importe néanmoins de prendre en compte les fortes disparités qui demeurent par secteurs d’activité et dans les contrats d’embauche.

Le niveau de qualification a un fort impact sur la rémunération. De plus, les cotisations sociales obligatoires sont déduites du revenu net. Le salaire minimum brut horaire est de 9,50 €.

L’imposition étant progressive, le montant dépend du salaire et du barème évalués selon 6 tranches déterminées par le statut familial, le nombre d’enfants et une seconde rentrée d’argent.

 

Outre-Rhin, deux impositions cohabitent.

  • L’impôt à la source est prélevé directement sur les salaires, sur la fiche de paie. Les chiffres sont affichés en net ! Un système adopté et bientôt généralisé en France. C’est la mairie qui remet à chaque salarié une carte de retenue sur laquelle l’employeur inscrit le revenu brut.

Le second volet consiste à s’acquitter de l’impôt sur le revenu par le biais d’une déclaration qui englobe les ressources ne provenant pas du travail (capital, actions, loyers etc.).

Certains frais liés à l’activité professionnelle et autres sont déductibles et peuvent conduire à un remboursement important sur les 2 années précédentes.

  • Une spécificité allemande : l’impôt cultuel de 8 % à 9 % selon les Länder. Il s’agit d’une taxe prélevée pour le compte des principales institutions religieuses. Les personnes se déclarant laïques peuvent en être dispensées. Les services fiscaux sont tenus de fournir les renseignements nécessaires. Le site Finanzamt et celui du Ministère fédéral des finances permettent de trouver les coordonnées des interlocuteurs compétents.

 

— La Caisse des Français de l’étranger (CFE) — 

Dédiée aux Français vivant à l’étranger, la CFE est une caisse de Sécurité sociale volontaire, financièrement autonome, qui permet aux expatriés d’avoir, quelle que soit leur situation, les mêmes prestations sociales qu’en France. En 2014, la CFE regroupait plus de 100 000 adhérents et 200 000 bénéficiaires (ayants droit compris), dans plus de 200 pays.

 

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