Les marchés en croissance au Japon

Après avoir subi de plein fouet la crise financière, le Japon procède à des restructurations industrielles en utilisant ses capacités d’innovation pour répondre à la demande des pays émergents et profiter de la croissance asiatique.

 

Le marché japonais demeure des plus intéressants car il comprend de nombreuses sociétés qui figurent dans les numéros un mondiaux de leur secteur.

 

 

Les travaux publics

Les travaux publics représentent quelque 7,2 % du PIB, soit 2 fois plus qu’en France et 5 fois plus qu’en Grande-Bretagne. Financé essentiellement par les impôts des mégapoles, le secteur bénéficie principalement aux préfectures rurales.

 

Les services

Ils représentent près de 70 % du PIB et emploient plus des trois quarts de la population active féminine et environ 60 % des hommes.

 

La finance

Le secteur de la finance (banques, assurances, courtage) s’est ouvert à la concurrence mondiale depuis 1997 (réforme dite « big bang ») et s’est totalement réorganisé.

 

Les transports

Les grandes entreprises d’électricité et de chemins de fer se sont largement diversifiées et constituent un pilier essentiel du monde des affaires. Les activités de transport se caractérisent aussi par le système perfectionné du takyubin, transport routier ultrarapide de colis en porte à porte.

 

La recherche et l’innovation

L’innovation est l’une des principales caractéristiques de l’économie japonaise. La recherche et le développement atteignent 20 % du budget mondial dans le domaine pour 2 % de la population. Elle a pour autre caractéristique d’être menée, pour plus des trois quarts, par des entreprises privées, même si le gouvernement s’implique directement dans la définition des stratégies par l’intermédiaire du Conseil pour la science et la technologie.

Les secteurs des biotechnologies, des TIC, de l’environnement et des processus manufacturiers, ainsi que ceux dédiés aux sciences de la vie et aux nanotechnologies, sont particulièrement actifs, donnant au Japon une position de leader, voire une situation de quasi-monopole mondial. C’est le cas, notamment, du secteur automobile et des batteries pour véhicules, de la robotique, du solaire, des nanotechnologies, des fibres de carbone et des appareils numériques.

 

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