Les universités au Canada

L’expatriation est désormais incontournable au cours des études. Une démarche qui témoigne d’une grande volonté et d’une belle maturité, car il faut non seulement remplir les conditions d’entrée à l’université, mais également parvenir à s’intégrer et suivre des cours dans une langue qui n’est pas toujours la sienne. Les bénéfices d’une telle expérience sont nombreux et valorisent un CV.

Les universités canadiennes ont le vent en poupe et séduisent de plus en plus d’étudiants étrangers : chaque année, ce sont environ 300 000 jeunes qui y suivent des études supérieures, dont 20 000 Français. Et la demande de permis d’études ne cesse d’augmenter (environ 8,9 %), le Québec restant une destination privilégiée en raison de la langue (14 universités francophones) et d’une politique d’accueil dynamique.

 

Des universités au top

Le QS World University Rankings, classement mondial des universités publié chaque année par Quacquarelli Symonds, mentionne pour 2019 26 universités canadiennes sur les 93 que compte le pays, dont 18 figurent dans les 500 premières places.

1. University of Toronto (Toronto, Ontario) – 28erang

2. McGill University (Montréal, Québec) – 33e

3. University of British Columbia (Vancouver, Colombie-Britannique) – 47e

4. University of Alberta (Edmonton, Alberta) – 109e

5. McMaster University (Hamilton, Ontario) – 146e

6. Université de Montréal (Montréal, Québec) – 149e

7. Université de Waterloo (Waterloo, Ontario) – 163e

8. University of Western Ontario (London, Ontario) – 214e

9. Université de Calgary (Calgary, Alberta) – 229e

10. Queen’s University (Kingston, Ontario) – 239e

11. Simon Fraser University (Burnaby, Colombie-Britannique) – 264e

12. Dalhousie University (Halifax, Nouvelle-Écosse) – 279e

13. Université d’Ottawa (Ottawa, Ontario) – 289e

14. University of Victoria (Victoria, Colombie-Britannique) – 359e

15. Université Laval (Sainte-Foy-Sillery-Cap-Rouge, Québec) – 402e

16. University of Saskatchewan (Saskatoon, Saskatchewan) – 461e

17. Concordia University (Montréal, Québec) – 464e

18. York University (Toronto, Ontario) (481e)

 

Enseignement et pédagogie

Le Canada souhaitant préserver un équilibre entre anglais et français, certaines universités anglophones proposent des cours dans la langue de Molière ; inversement, des études en français peuvent être dispensées dans un environnement anglophone.

Outre l’attachement à ce bilinguisme, le système canadien diffère du système français sur plusieurs points :

– le baccalauréat (ou bachelor), équivalent de la licence française, est un diplôme délivré à la fin du 1e cycle universitaire qui est de 4 ans ; l’entrée en master se fait donc en 5e année ;

– la pédagogie mise en place repose sur des méthodes d’apprentissage innovantes, telles que la classe inversée (flipped classroom) – qui inverse le rôle traditionnel des apprentissages (pas de cours magistraux, cours préparés à la maison par l’élève…) – ou la formation mixte (blended learning) – qui associe différents modes (présence de l’enseignant, travail à distance, enseignement en ligne, travail en atelier…) ; acquérir des compétences et devenir autonome sont les priorités de l’enseignement.

 

— Vivier de chercheurs —

Tous les 3 ans, l’OCDE procède à des enquêtes visant à mesurer les performances des systèmes éducatifs en matière de « culture mathématique » (mathematical literacy), « connaissances scientifiques » (scientific literacy) et « savoir lire » (reading literacy). D’après le dernier Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) de 2015, le Canada arrive en tête des pays anglophones et francophones. Des résultats qui s’inscrivent dans les succès qu’il rencontre aussi en matière de technologies innovantes (BlackBerry, affichage à cristaux liquides, technologie générique ACELP de compression de la voix pour téléphones cellulaires et ordinateurs, procédé IMAX…) ou activités de recherche (observatoire Momar et réseau câblé Neptune-Canada pour investiguer l’océan, ArticNet pour étudier les impacts du changement climatique et de la modernisation dans l’Arctique côtier canadien…). Sans oublier ses nombreux prix Nobel, dont celui de physique 2018 décerné à Donna Strickand (conjointement avec le Français Gérard Mourou et l’Américain Arthur Ashkin), pionnière dans le domaine des lasers.

 

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