Les universités au Québec

Il est désormais de plus en plus fréquent, au cours des études, de partir à l’étranger. Certains osent s’expatrier pour un cursus de plusieurs années, ce qui dénote une grande volonté et une belle maturité : outre le fait de satisfaire aux conditions d’entrée à l’université, il leur faudra en effet le plus souvent suivre des cours dans une langue autre que la leur.

Chaque année, plus de 10 000 étudiants français partent pour la Belle Province. Si beaucoup ont déjà derrière eux un bagage universitaire et souhaitent poursuivre un cursus de spécialisation, 1 sur 5 choisit de le faire directement après le baccalauréat : dans ce cas, il peut opter pour le CEGEP (voir p.00), une spécificité du système québécois qui permet une transition encadrée tout en douceur, ou s’adapter directement au régime universitaire.

Malgré des inscriptions accusant un léger tassement ces 2-3 dernières années, les universités québécoises ont toujours la cote au niveau international, notamment en France : l’accessibilité à l’enseignement (nombreux cours en français), des droits de scolarité très décents pour le système nord-américain ainsi que la bonne santé de l’économie québécoise incitent ainsi de nombreux jeunes à choisir cette destination, dans une perspective – à court terme – d’emploi après les études.