Les universités en Espagne

Au cours des études, il devient de plus en plus fréquent de s’expatrier. Cette démarche, qui relève d’une belle volonté et d’une grande maturité – il faut non seulement remplir les conditions d’entrée à l’université du pays mais aussi réussir à s’intégrer et à suivre des cours dans une langue qui n’est pas nécessairement la sienne – est enrichissante et valorise toujours un CV.

Cette démarche, qui relève d’une belle volonté et d’une grande maturité – il faut non seulement remplir les conditions d’entrée à l’université du pays mais aussi réussir à s’intégrer et à suivre des cours dans une langue qui n’est pas nécessairement la sienne – est enrichissante et valorise toujours un CV.

Pour de nombreux Français, l’Espagne est à cet égard une destination de choix. D’autant que depuis la décentralisation de l’enseignement supérieur, en 1985, le nombre d’établissements du supérieur a considérablement augmenté. Aujourd’hui, on recense une cinquantaine d’universités publiques – majoritairement concentrées dans les Communautés autonomes d’Andalousie, de Catalogne, de Madrid et de Valence – et une trentaine d’universités privées – dont catholiques qui relèvent de l’Église.

Outre la qualité de vie du pays, certaines filières (études médicales ou vétérinaires, cursus polytechniques…) sont plus faciles à intégrer ou jouissent d’une excellente réputation, comme l’École supérieure d’administration et de direction d’entreprise (Escola Superior d’Administració i Direcció d’Emprese) et l’Institut d’études supérieures de commerce (Instituto de Estudios Superiores de la Empresa) à Barcelone, ou encore l’Institut de commerce (Instituto Empresa Business School) à Madrid.

 

— Pas à la portée de tous —

Selon l’Observatoire du système universitaire espagnol, l’Espagne occupe la 6e place des pays européens où les études coûtent cher. Rien d’étonnant à cela : le pays compte en effet un certain nombre d’établissements privés où les tarifs, déjà très élevés comparés au niveau de vie des habitants, sont en constante augmentation.

 

Enseignement supérieur

De par les décrets royaux RD 56/2005 et RD 1393/2007, l’organisation des études supérieures, suivant en cela le standard européen, se découpe en 3 cycles, chacun sanctionné par un diplôme officiel reconnu sur l’ensemble du territoire. Il faut être titulaire d’un diplôme de fin d’études secondaires (Bachiller) pour y accéder.

  • Le Grado (Bac +3 ou 4) s’obtient traditionnellement en 4 ans, mais les universités sont libres de le proposer sur 3 ans, soit 180 ou 240 ECTS ;
  • Le Màster oficial (Bac +4, 5 ou 6) est accessible après un Bac +3 ou 4, et s’obtient en 1 ou 2 ans selon l’université ;
  • Le Doctorado (Bac +8) est accessible avec un master de type Bac +5 ou 6, et s’obtient en 3 ou 4 ans avec soutenance de thèse.

Par ailleurs, il existe des formations d’enseignement supérieur non universitaire, organisées sur des durées plus courtes, généralement 2 ans, telles que Técnico Superior (formation professionnelle), Grado superior (domaine artistique), Técnico Deportivo Superior (domaine sportif)…

Pour en savoir plus :

 

— ECTS — 

Il s’agit d’un système de points – European Credit Transfer Scale – qui permet de faire reconnaître un diplôme de son pays dans un autre État membre de l’UE. L’enseignement supérieur obéit en effet à une structure unifiée au niveau de l’Union européenne en 3 cycles – licence, master, doctorat –, avec des parcours de formation découpés en « unités d’enseignement » dont la valeur est définie par un nombre de crédits européens.

Pour en savoir plus : Portail Ploteus

 

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