Parler le québécois

Maîtriser la langue du pays est un atout majeur d’intégration. Au Québec, il vous suffira de vous adapter à l’accent de vos interlocuteurs et aux expressions locales. 

Rien ne vous empêche, avant le départ, de renforcer éventuellement vos connaissances en anglais, langue devenue désormais incontournable au sein des entreprises ou dans le cadre des études.

British Council

9, rue Constantine, 75007 Paris

Tél. : 01 49 55 73 00.

Sachez cependant que le français est, ici, défendu, voire revendiqué. Élément constitutif de l’identité québécoise, il est donc nécessaire de le parler « correctement » et de laisser de côté les divers barbarismes franglais dont les Français raffolent. La Belle Province a d’ailleurs mis en place une politique linguistique qui s’appuie sur la Charte de la langue française (dite aussi « loi 101 ») de 1977. L’article 4 y précise que tous les travailleurs ont le droit d’exercer leurs activités en français, un droit fondamental que les employeurs du Québec sont tenus de respecter ! Les entreprises peuvent d’ailleurs bénéficier de diverses formules pour la francisation de leur personnel :

→ Pour en savoir plus, consultez le site du Carrefour Francisation

Des Alliances françaises, des instituts et de nombreux autres programmes permettent à tous ceux qui veulent se perfectionner dans la langue de Molière d’accéder à divers outils :

Banque d’exercice de français

Francisation en ligne

Office québécois de la langue française

 

Petit florilège de termes et d’expressions à connaître

Malgré leur amour et leur défense de la langue de Molière, les Québécois ne peuvent s’empêcher de céder à l’attrait de quelques anglicismes

Anyway : Bref !

Balloune : ballon de baudruche

Blaster : pansement

Brake : frein

Bumper : pare-choc

Chop : côtelette

Cute : mignon

Doorman : portier, vigile

Douchebag : connard

Fan : ventilateur

Gang : bande de potes

Lighter : briquet

Ouatcher (to watch) : regarder

Running shoes : chaussures de sport

That’s it : C’est tout

 

— La ronde des jurons — 

« Criss ! » « Tabarnak ! » « Ostie ! » « Calvaire ! » « Câlisse ! » « Ciboire ! » « Sacrament ! » Vous les entendrez forcément. Comme autrefois chez nous, pour bien sacrer (jurer) au

Québec, on recourt à des mots du domaine religieux en les déformant. Histoire de blasphémer encore plus, on peut même les associer entre eux : « Maudit Ostie de Criss ! »

 

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