Se loger au Québec

Partir travailler à l’étranger, c’est bien ; pouvoir être opérationnel le plus rapidement possible, c’est mieux… pour vous comme pour l’entreprise qui vous a embauché ou l’université qui vous accueille ! Dans un pays qui n’est pas le vôtre, une bonne installation peut vous faciliter la tâche.

Dans un premier temps, privilégiez la location d’un appartement ou d’une maison afin de vous familiariser avec votre nouvelle existence, une autre culture, d’autres habitudes… Si vous escomptez acheter un bien, vous le ferez plus tard, une fois que vous aurez pris vos marques.

Les grands groupes tournés vers l’international ont souvent des services internes spécialisés dans l’aide à l’installation de leurs employés, ce qui permet de trouver assez vite un logement. Si tel n’est pas votre cas, il peut être judicieux de contacter une agence de relocation. Sachez, cependant, que d’après le Syndicat national des professionnels de la relocation et de la mobilité, sur les 200 sociétés qui proposent des services de relocation, la moitié seulement sont véritablement efficaces : ces entreprises travaillent en effet sur une zone spécifique, parfois simplement sur une ville. Avant d’arrêter votre choix sur une agence de relocation, renseignez- vous sur les services qu’elle propose, les pays où elle travaille, la façon dont elle se rémunère…

 

Fédération des Acteurs de la Relocation et de la Mobilité Géographique (FAR & MG)

Syndicat National des Professionnels de la Relocation et de la Mobilité (SNPRM)

European Relocation Association (EURA)

 

Louer au Québec

Vous avez plus de chances de trouver le logement, même temporaire, qui vous convient une fois arrivé sur place. D’autant que le lexique immobilier québécois ne correspond pas tout à fait au nôtre :

• la cuisine compte pour une pièce, et la salle de bains, une demi-pièce ; une annonce indiquant un logement 3 ½ correspond ainsi, selon nos critères français, à un F2
• la mention « équipé ou semi-épuipé » signifie que l’électroménager de base (cuisinière et réfrigérateur) est fourni
• de même, les coûts du chauffage sont précisés (chauffé ou non chauffé)
• enfin, le libellé « condo ou condomium » indique que les parties communes de la résidence (couloirs, ascenseurs, piscine, salle de sport…) relèvent de la copropriété.

Pour trouver un logement au Québec, vous pouvez :

• consulter les quotidiens – la plupart publient des petites annonces immobilières dans leurs pages ou sur leur site Internet
• vous promener dans un quartier qui vous plaît et rechercher les pancartes « à louer »
• aller sur les sites d’annonces classées tels que :

Craigslist

Kangalou

Kijiji

Lespac

Logisquébec

Louer.co

• faire appel à une agence immobilière.

Dans tous les cas, visitez le quartier (et le logement !) avant de vous engager.

 

Contrat de location

Il y a des biens à louer tout au long de l’année, mais c’est cependant vers le mois d’avril que commence la recherche de logement, les baux expirant au 30 juin.

Le propriétaire (le « locateur ») peut vous demander de remplir une offre de location si son logement vous intéresse ; cela lui permet de vérifier votre historique de crédit ou de se renseigner auprès de votre précédent bailleur. Ensuite, une fois accepté comme locataire, vous signez un contrat de location (des formulaires types de bail sont disponibles dans les pharmacies).

Outre les éléments habituels (noms des parties, description du logement avec ou non meubles et/ ou électroménager, durée du bail, montant du loyer avec mode de paiement et règlement à la semaine ou au mois), assurez-vous qu’il mentionne les travaux et réparations, service de conciergerie, taxes pour le chauffage, l’eau chaude, etc., ainsi que le règlement de l’immeuble

Régie du logement au Québec

 

Acheter au Québec

Acquérir une maison ou un appartement ne se fait pas sur un coup de tête ! D’autant que la plupart du temps, il faut passer par un courtier (agent immobilier).

Commencez par prospecter dans les quartiers qui vous plaisent, repérez et notez les numéros de téléphone des logements à vendre, consultez les journaux ou les sites spécialisés. Sachez aussi que votre historique de crédit est déterminant : de lui dépend l’obtention d’un prêt hypothécaire.

Si cet accord de prêt immobilier est accepté, si vous avez trouvé le logement de vos rêves, vous pouvez, après avoir obtenu tous les renseignements concernant les taxes annuelles et les servitudes liées à la propriété, entamer une transaction avec le vendeur. Elle se conclut, lorsque les deux parties sont d’accord, par un acte de vente devant notaire.

 

Courtiers et agences immobilières

Les courtiers sont au Québec ce que les agents immobiliers sont en France : une profession strictement réglementée.

De plus, chaque courtier étant rattaché à une agence immobilière, les clients sont en principe à l’abri de toute forme d’irrégularité. Remax, Royal Lepage, Sutton, Via Capitale sont les agences les plus connues.

Des organismes peuvent aussi vous aider dans vos recherches :

Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ)

Duproprio – Vendre et acheter sans intermédiaire.

Realtor ® – Appartenant à l’Association canadienne de l’immeuble (ACI)

Centris – Lié à la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ)

 

Assurance habitation

S’assurer contre le vol, l’incendie ou encore pour la responsabilité civile est fortement conseillé, et devient d’ailleurs obligatoire dès lors que vous vous engagez dans l’acquisition d’un logement : la banque exigera, si vous avez un prêt hypothécaire, que votre bien soit assuré !

Les compagnies d’assurance et les formules proposées étant nombreuses, prenez le temps d’étudier le niveau de couverture et le montant des primes. Sachez aussi qu’il est plus difficile d’assurer un logement dans un immeuble où il y a un restaurant ou un commerce. Avant de signer le moindre contrat, prenez contact avec le

Bureau d’assurance du Canada, un centre d’informations aux consommateurs sur les sociétés privées d’assurance habitation, automobile et entreprise.