Trouver un emploi au Canada

Être déterminé à partir, c’est bien. Décrocher le job de ses rêves, c’est mieux !

Si vous agissez de votre propre chef, autant ne négliger aucune piste : outre les voies classiques, il est souvent judicieux de prendre contact avec la communauté française sur place, qui peut être une aide pour appréhender de façon plus juste les codes culturels du pays et un soutien pour intégrer un réseau professionnel actif

 

 

 

— Coopération France-Québec —

La proximité linguistique n’est sans doute pas étrangère à la présence du nombre d’entreprises françaises au Québec. À ce jour, on en recense en effet près de 500  implantées au Québec La France est ainsi le deuxième investisseur étranger dans la Belle Province, derrière les États-Unis mais devant le Royaume-Uni, dans les secteurs bancaire (BNP Paribas, Société générale, Dexia, etc.), électronique (Gemplus, Dassault Systèmes), informatique, multimédia (Ubisoft), aéronautique (Thalès, Safran, etc.) et avec de grands groupes (Alstom, Veolia, Suez, Vinci, Danone, Air Liquide, Axa, Essilor, l’Oréal, Hachette, etc.). De nombreuses PMI-PME sont également très actives, notamment dans les domaines de l’innovation et les services, le Québec apparaissant de plus en plus pour elles comme une façon de tester le marché en Amérique du Nord.

 

Première expérience

Elle est indispensable pour espérer trouver ensuite un emploi plus en lien avec vos compétences. Les employeurs canadiens privilégient en effet les candidats ayant acquis une expérience professionnelle dans le pays. À cela plusieurs raisons, dont l’une est de vérifier votre volonté d’intégration. Accepter un travail moins bien qualifié avec des prétentions salariales revues à la baisse, faire du bénévolat ou un stage en attendant de trouver un poste mieux adapté sont ainsi des atouts pour tout immigrant.

Non seulement cela vous aide à mieux connaître le marché du travail, mais cela vous permet aussi d’améliorer vos connaissances en anglais (s’exprimer dans les deux langues officielles que sont le français et l’anglais est un avantage indéniable dans toute recherche d’emploi) ou encore de tisser des relations et de commencer à vous créer un réseau. Cela vous donne un « socle professionnel » qui permettra à votre (vos) futur(s) employeur(s) de se renseigner sur les qualités attendues (ponctualité, curiosité, aptitude à collaborer en équipe, ouverture d’esprit, sens des responsabilités, autonomie…), lesquelles prévalent bien souvent sur les diplômes, et de vérifier votre capacité d’adaptation à un environnement culturel différent.

 

— Reconnaissance des titres de compétences —

Au pays de la feuille d’érable, vos études, votre formation ne signifient pas forcément grand-chose pour un employeur. Même s’il est conseillé de faire traduire vos diplômes avant le départ, il est encore plus important de les faire évaluer – de même que votre expérience professionnelle – par un organisme compétent au Canada. C’est pour faciliter le processus consistant à les comparer aux normes établies pour les citoyens canadiens que le gouvernement fédéral a mis en place le Bureau d’orientation relatif aux titres de compétences étrangers (BORTCE). D’autant qu’environ 20 % des professions – principalement dans les domaines de la santé, les services financiers et juridiques ou encore l’ingénierie – sont réglementées : cela signifie que pour exercer un métier dans ces domaines, il vous faudra avoir un permis ou un certificat d’agrément délivré par l’organisme de réglementation de votre profession dans la province ou le territoire où vous souhaitez exercer.

 

Prospection

N’hésitez pas à utiliser les diverses ressources mises à votre disposition pour prospecter :

– regardez les petites annonces dans les journaux ;

– contactez les organismes d’aide aux immigrants ;

– informez vos proches, vos connaissances de votre recherche, car par le bouche-à-oreille il est possible d’avoir connaissance d’emplois qui ne sont pas affichés ; le réseautage est une habitude très répandue au Canada, et votre carnet d’adresses peut s’enrichir aussi bien en échangeant avec d’autres personnes travaillant dans le même domaine que vous qu’en fréquentant les salles de sport ou en pratiquant un autre loisir ;

– déposez votre CV en ligne lorsque vous consultez des sites d’offres d’emploi, comme :

Guichet-Emplois

kijiji

Jobbom.com

indeed 

– faites du bénévolat : www.benevoles.ca/ 

– pensez aux programmes de transition vers l’emploi qui existent dans plusieurs communautés ou aux programmes officiels de mentorat qui vous permettent de trouver un « mentor » dans votre domaine, comme :

Toronto Region Immigrant Employment Council

Edmonton Region Immigrant Employment (ERIE)

Immigrant Settlement & Integration Services ;

– sollicitez par téléphone ou par courriel un rendez-vous exploratoire avec le dirigeant d’une entreprise qui vous intéresse, les employeurs sont ici très accessibles…

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